La tribune de VDS dans Sceaux Magazine
Octobre 2011
IL N'EST PIRE AVEUGLE QUE CELUI QUI NE VEUT PAS VOIR
Le dernier éditorial du maire se réfère à la crise comme s'il s'agissait d'un non-événement, et brocarde « les déclarations (...) catastrophistes... qu'à la fin plus personne n'écoute ».
En fin de compte, il nie les évidentes difficultés qui attendent la commune et la France, et il tire des chèques sur l'avenir en imaginant que la croissance va durer éternellement, démontrant ainsi son incompréhension de la situation.
Il élude aussi sa responsabilité propre dans le montant de la dette globale de la France Car la dette de Sceaux, 51 M € à fin 2010 (soit 168% de ses recettes réelles), s'ajoute bien à la dette souveraine du pays. Mais il n'en a cure ! N'écrivait-il pas en février 2006 au sujet de celle-ci :
« Dette publique : et si ce n'était pas si grave ? ». (sic)
Nous, en revanche, nous avons depuis des années une analyse raisonnable et prémonitoire. Quoi que dise le maire, la réduction de la dette de Sceaux est une priorité.
Inutile d'accuser l'État ou d'autres de tous les maux.
« Chacun doit balayer devant sa porte. »
En fin de compte, le seul conseil qu'il formule est de "nous occuper de notre jeunesse". C'est oublier que cette crise est en bonne partie le résultat de l'endettement...
Or qui devra un jour rembourser les dettes que nos politiques accumulent, Philippe Laurent en tête ?
La jeunesse d'aujourd'hui !