LES PREMIERS MÉFAITS DU PLU

Les premiers méfaits du PLU (Plan Local d’Urbanisme) sont désormais visibles. Des parallélépipèdes de 12 m de haut, dressés quasiment en limite des parcelles voisines, surgissent en zone pavillonnaire.

Merci pour l’ombre et les perspectives, M. le Maire !!

Si vous doutez encore de l’effet exagérément densificateur de ce PLU, prenez connaissance d’un signe qui ne trompe pas.

Des Scéens reçoivent en effet des lettres de promoteurs ainsi formulées :

« … le passage au PLU a nettement amélioré la constructibilité sur votre parcelle.

Je souhaiterais vous rencontrer afin de vous présenter notre projet immobilier avec ses conditions d’achat ou de remise d’une surface habitable dans le futur projet immobilier avec compensation financière le temps des travaux.

Vous pouvez me contacter au… »

Traduction : vendez-nous votre bien, nous le raserons pour édifier un immeuble dans lequel on vous fera « l’aumône » d’un appartement et tant pis pour Sceaux et pour les arbres « gênants » abattus.

En dépit des dénégations répétées du maire, ce PLU est fait pour changer la physionomie de Sceaux. Ce n’est pas ce que veulent les Scéens dans leur majorité ! La dernière élection cantonale le prouve.

Si nous pouvons accepter des évolutions raisonnables de notre ville, nous refusons fermement la perte de son caractère.

Le maire doit revoir son PLU.

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