La tribune de VDS dans Sceaux Magazine de l'été 2009
La « culture de la dette »
La crise financière actuelle et ses dégâts sociaux sont « in fine » le résultat de la « culture de la dette » dont le maire de Sceaux est l’un des champions.
Certes l’endettement est justifié pour financer l’activité économique et acquérir des biens immobiliers. Il a longtemps été basé sur des durées de remboursement raisonnables (15 ans voire 20 ans) et sur la capacité réelle des emprunteurs à rembourser.
Dans l’euphorie de la croissance supposée infinie, a germé l’idée (a priori très sociale) d’aider les ménages ou les collectivités à faibles ressources à acquérir des biens immobiliers. Politiques, experts ont expliqué que des dettes à 25, 30 et même 50 ans étaient « normales ». Ils disaient : "si vous ne pouvez rembourser, revendez votre bien plus cher que vous ne l’avez acheté" !
Tout ce petit monde a fait croire que cela allait durer.
Mais ici bas, tout a un horizon fini, et le château de cartes s’est écroulé. Certains qui se sont enrichis indûment paient la note (tant mieux). Mais ceux (les plus nombreux) qui ne sont pour rien dans cette débâcle la paient aussi, et cher.
C’est un peu pareil à Sceaux. Depuis 2005, nous dénonçons les dépenses disproportionnées et l’endettement exorbitant de la ville. D’où des hausses d’impôts communaux de plus de 78% depuis 2001.
Répétons le, la réduction de l’endettement (il coûte 2/3 de la taxe d’habitation chaque année) est une priorité.
Il faut y affecter les 4,5 M€ de la vente du terrain Gaston Lévy. A suivre….
Et en attendant, nous vous souhaitons de bonnes vacances et vous donnons rendez-vous à la rentrée.